Aujourd’hui,
j’ai le plaisir de vous présenter la suite de notre entretien avec notre
auteur préféré: -Y- alias Yanick A. Beausoleil.
6-
Aimes-tu voyager et quel type de voyage préfères-tu ? Est-ce les destinations
soleil, où tu peux te faire bronzer sur la plage en regardant les sauveteurs te
dévisager, enfin, ce n’est pas vraiment le visage qu’il regarde, mais bon, ou
préfères-tu les voyages plein-air… culturels peut-être ?
Je trouve
qu’il y a du bon dans chaque type de voyage et je les estime tous. Pour moi,
c’est plus une question moments. Le monde a tellement à offrir que je croie
qu’il est un peu réducteur de se limiter qu’à un seul type de voyages. C’est
comme les buffets. Il y a plusieurs de mets différents. Il faut se fier à ce
que l’on a comme envies au moment présent, de toute façon, on peut y retourner
plus tard.
Cela dit, je ne suis pas un très bon planificateur de voyages. Je suis plus du
genre à me faire organiser ou à suivre le courant. Je me suis déjà permis de
passer une semaine à Paris simplement à me promener dans les rues sans bût
précis, et à profiter des terrasses avec une amie. Ce type de voyages me plaît
aussi, par contre je finis toujours par manquer de temps pour voir des
attractions formidables.
Finalement un autre type de voyage que j’aime bien est celui de ma cour
arrière. Cela peut sembler étrange, mais me promener sur mon terrain, ramasser
les fougères envahissantes et regarder mon chat jouer à la cachette me calme et
me fait le plus grand bien. C’est un voyage vers l’intérieur qui a tous les
biens faits de ceux qui sont extérieurs.
7- Lors
de tes nombreux voyages, qu’elle a été ta ville préférée et pourquoi ?
C’est une question extrêmement difficile pour moi, bien qu’elle soit justifiée.
Je dois admettre que Paris est l’un de mes préférés. Le décor est magnifique,
il y a des parcs et de la verdure abondamment, des gens intéressants et, oh mon
Dieu, un système de transport en commun hors pair pour la couverture de la
ville. C’est un monde de découvert qu’en une seule vie ne serait pas suffisant.
C’est aussi une position stratégique pour couvrir l’Europe.
Rome fut en quelque sorte, la ville aux espoirs déçus. Bien que ce fut une expérience
exaltante, ma visite au Colisée me laisse un goût amer dans les yeux. Mon
incapacité à être à la hauteur et du voyage et de ma compagne du moment a fait
tourner cette excursion à un souvenir bivalent. N’ayant pas eu la chance de me
retrouver dans la nouvelle Rome, je la laisse dans la catégorie à visiter.
Pour y vivre, je dois admettre que St-Georges de Beauce m’a laissé toute une
impression. Les gens sont bel et bien telle que leur réputation, de bons
vivants.
Avec un peu de chance, Matane sera ma ville de résidence. En effet, j’ai adoré
y vivre pour ses gens, le rythme de vie et sa proximité du fleuve. Je suis
rendu à un moment dans ma vie où je souhaite contrôler l’excitation qui
m’environne. Paisible, mais vivante, cette petite ville offre tout ce dont on a
besoin, et sinon, Rimouski n’est pas
très loin pour l’aspect de grande ville, si un jour cela me manque. Idéale pour
écrire, alors s’il vous plaît, acheter mes histoires et je vous écrirai
d’autres.
Bien entendu, New York avec toute sa fébrilité, ses lumières et ses
possibilités reste aussi une expérience hors du commun, mais pour répondre à ta
question, une fois de plus, cela dépend du contexte. Je dois toutefois donner
l’avantage à Paris pour offrir le plus de caractéristiques que j’estime en un
seul endroit.
8-
Revenons à nous, à moi ou mes semblables; quelle a été ta lecture préférée ?
Le livre
que j’ai lu le plus souvent est : Le Loup et la Colombe de Kathleen E.
Woodiwiss. J’ai aussi fortement apprécié les romans de la série Star Wars écrits
par Aaron Allton et ceux de Timothy Zahn. Je dois admettre que RA
Salvatore est très inspirant pour le fantastique ainsi que Terry Goodkind pour l’incroyable Épée de
vérité. Ajoutons, il va sans dire, Les Éventails du Temps dont les personnages
me fascinent à chaque fois.
9- Quel
est ton livre de chevet actuellement ?
Un’mei de Ginette Hudon. C’est lors d’une rencontre à La
Pause Littéraire de Trois-Rivières en février 2019 que j’ai eu le bonheur de rencontrer
cette auteure. Elle m’a parler de son livre qui, par pure coïncidence, parle
d’un sujet que je vais aborder dans le quatrième tome de la saga des Éventails
du Temps: le Lièvre, mais je vais ne rien vous dire pour l’instant.
10- Quel est ton personnage préféré dans la saga des Éventails du Temps ?
Steph, tu n’as pas honte de me demander ça ? C’est comme de demander à une mère ou un père de choisir un de ses enfants. Tu sais que je t’aime toi pour tout ce que tu m’apportes: le côté sexy, la tonne d’expressions que je peux laisser aller. Et puis tu es ma sensible, mon éclaté alors que Tamara est ma muse, mon coté un peu plus calme. William est mon MEC, la testostérone. Vous êtes tous un peu de moi. Il n’y a que Yuzumi que je n’ai pas encore assez développé, mais ce sera autrement dans le cinquième tome.
11- Nous
savons comment t’es venu l’idée de la saga (pour ceux qui ne le savent pas,
écouté l’entrevue ici), mais comment t’es venu l’idée des
personnages ?
En fait, vous vous êtes toutes et tous imposés par vous même. Vous représentez,
chacun d’entre vous, une part de moi-même qui s’active selon un déclencheur
externe. Sans toi, le rythme serait parfois trop lent et le sentiment trop
lourd. William est là pour relâcher la pression que le lecteur pourrait
ressentir à la lecture de certains passages et donner un semblant d’ordre.
Tamara s’occupe d’être l’héroïne et le canal par lequel passent les événements.
Quant aux méchants, ils sont là pour justifier les actions et le suspense. Vous
êtes tou(te)s aussi important(e)s que l’histoire en elle-même, car votre
présence la défini en un sens.
12- Où
prends-tu ton inspiration ?
C’est une excellente question, je ne sais pas. En fait si, j’ai des hypothèses:
la première source d’inspiration est l’histoire en elle même, car chaque action
entraine une réaction. Puis il y a l’Histoire, avec un grand H, dans la mesure
où une partie du scénario est basée sur des faits réels, il faut que je fasse
mes recherches et des fois c’est durant ces recherches qu’une idée émerge. Il y
a aussi mon environnement, mes amis et leurs péripéties qui me donnent du
matériel de travail. C’est sous la douche que j,arrive le plus facilement à
laisser aller mon imagination, je me remémore les dernières scènes que j’ai
écrites et parfois la suite arrive toute seule. Finalement, il y a vous, mes
personnages, qui à travers les mise en situation dans le logiciel 3D qui
m’inspire. S’il y a de quoi, c’est que je ne force jamais mon imagination à
travailler.
Et voici ce qui termine la deuxième partie de mon entrevue, je vous reviens avec la conclusion de l’interview où il sera question de la famille, de sa vision du monde et du futur.
À très bientôt !!